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Humeur maussade sous soleil de plomb

le tit mot du jour
Les hommes ont ce don d’avoir des yeux et d’oublier de s’en servir. ***David Mitchell***
la chanson du moment
Comme un fou va jeter à la mer Des bouteilles vides et puis espère Qu'on pourra lire à travers S.O.S. écrit avec de l'air Pour te dire que je me sens seul Je dessine à l'encre vide Un désert Et je cours Je me raccroche à la vie Je me saoule avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Difficile d'appeler au secours Quand tant de drames nous oppressent Et les larmes nouées de stress Etouffent un peu plus les cris d'amour De ceux qui sont dans la faiblesse Et dans un dernier espoir Disparaissent Et je cours Je me raccroche à la vie Je me saoule avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Tous les cris les S.O.S. Partent dans les airs Dans l'eau laissent une trace Dont les écumes font la beauté Pris dans leur vaisseau de verre Les messages luttent Mais les vagues les ramènent En pierres d'étoile sur les rochers Et j'ai ramassé les bouts de verre J'ai recollé tous les morceaux Tout était clair comme de l'eau Contre le passé y a rien à faire Il faudrait changer les héros Dans un monde où le plus beau Reste à faire Et je cours Je me raccroche à la vie Je me saoule avec le bruit Des corps qui m'entourent Comme des lianes nouées de tresses Sans comprendre la détresse Des mots que j'envoie Tous les cris les S.O.S. Partent dans les airs Dans l'eau laissent une trace Dont les écumes font la beauté Pris dans leur vaisseau de verre Les messages luttent Mais les vagues les ramènent En pierres d'étoiles sur les rochers
ouh ouh ma qui est ce?
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fabian ...

tout à l'heure j'étais tranquillement dans mon bain et j'écoutais par curiosité le dernier album (peut etre le premier?) de willy denzey

puis à un moment y'a eu un air doux, calme qui m'a apaisé sans même le vouloir

voila la chanson:

A l'époque de nos jeunes âges,
Je n'ai su tourner la page...
Et dans ce malheur,
J'y ai laissé mon cœur...
T'avoir vu allongé là,
Dans ce grand lit blanc et froid...
La vie avait quitté ton corps,
Et j'en pleure encore et encore...
Je revois ces deux enfants,
Qui ne comptaient pas le temps...
On se promettait des choses,
On voyait la vie en rose...
On ne s'est jamais quittés,
Même durant les jours d'été...
Et puis passe les semaines,
Jusqu'au tout premier "je t'aime"...

Au firmament, je veux être avec toi,
Serré contre tes bras...
Au paradis des anges...
Au firmament, couchés sur un nuage,
Caressant ton visage...
Personne ne nous dérange...

A présent, j'ai pris de l'âge,
Et je revois ces images...
Car depuis ce malheur,
Mon âme reste ta demeure...
J'ai tenté de t'oublier,
Et ton sourire, effacer...
D'autres t'ont remplacé,
Mais ta présence les a repoussé...
Je me souviens de nos nuits,
Où l'amour noyait nos vies...
Et je te voulais pour femme,
Quand notre idylle tourna au drame...
Je t'ai veillé jour et nuit,
Les Dieux, je les ai tous maudit...
Et puis passe les semaines,
Jusqu'au tout dernier "je t'aime"...

Au firmament, je veux être avec toi,
Serré contre tes bras...
Au paradis des anges...
Au firmament, couchés sur un nuage,
Caressant ton visage...
Personne ne nous dérange...

et là en écoutant les paroles je me suis mise à pleurer, comment j'aurai pu faire autrement quand elle me rappelait autant fabian?

fabia, c'était un jeune garçon de seulement 19 ans à peine, il était beau, il était un peu fou aussi mais il faisait rire tout le monde et on ne pouvait que rire quand il était là ...

et moi je l'avais pour ami, j'étais heureuse ...

et puis on s'est aimé, mais moi j'étais qu'une sale gamine et je me suis apercue malheureusement trop tard que je voulais fabian en tant qu'ami seulement et en meme temps il y a eu un autre qui est arrivé

alors j'ai dit à fabian ce que je pensais

et puis on est redevenu ami , même si notre amitié était difficile, il était jaloux et moi j'ai pas vu que si il voulait autant de moi c'est parce qu'il m'aimait toujours

et puis un soir on s'est disputé un peu plus que les autres soirs, car je ne prenais pas assez de temps pour lui,car moi je pensais que j'avais tout mon temps pour redevenir son amie et pour qu'il redevienne mon ami, qu'on avait toute la vie

seulement ce soir la de colere je suis descendu boire quelque chose, quand je suis revenue devant mon pc fabian était parti en me laissant ces quelques mots "tu n'a jamais rien compris, t'a jamais compris que moi j'étais fou de toi et que je t'ai jamais oublié"

et moi comme une conne la seule chose à laquelle j'ai pensé c'est qu'il faudrait quand meme qu'il m'oublie ...

seulement fabian pendant ce temps il était parti se suicider ...

et on aura bo me dire le contraire je sais tres bien que c'est moi qui l'ai tué ... car ce soir la si j'avais pris le temps de l'écouter, si j'avais su voir qu'il en pouvait plus il ne serait surement pas parti et il serait toujours mon ami aujourd'hui...

et cette chanson ... cette chanson m'a fait pleurer

je ne parle jamais de lui, je fais celle qui s'en rappele plus

et pourtant je me rappele de tout ... je me rappele la premiere fois ou je l'ai vu, la premiere fois ou il m'a embrassé, la premiere fois ou on c'est disputé ...

tout cela est en moi et probablement pour toujours

 mais ca ne me fera pas pour autant me faire pardonner pour ce que je lui ai fait

pour l'avoir tué indirectement ...

( je sais que je suis dure, que je fais la fille froide et forte , mais il fallait que je l'avoue car ca me rongeait de plus en plus )

Ecrit par choupinette, le Vendredi 30 Avril 2004, 21:28 dans la rubrique ca commence par la.

Commentaires :

inola
inola
03-05-04 à 16:01

Je n'ai qu'une chose à te dire, même si à ta palce je penserais sûrement pareil, tu ne l'as pas tué..

les suicidaires n'ont plus goût en RIEN! Or perosnne ne peut occuper la vie de toute une personne, en plus si ça n'avait pas été pour toi ça aurait été pour une autre raison aussi triste que celà puisse être.

Nous sommes tous né pour mourir, et si certain decide de choisir ce moment nous ne devons pas nous en vouloir et gâcher notre seule chance parce que quelqu'un a fait un choix

ze t'adore ma tite choupi

Inola qui espère avoir pu t'aider un peu


 
choupinette
choupinette
03-05-04 à 21:29

Re:

coucou ma puce

t'inquiete pas t mots m'ont fait tres plaisir et m'ont donné du beaume au coeur

c'est vrai que fabian aurait peut etre fini par mettre fin a sa vie koi ke je fasse, mais je pense que pour quelqu'un qui se disait son amie j'ai agi en salope en ne pensant qu'a moi et ma stabilité et jai pas su voir que lui allait mal alor qu'il m'a appelé au secours plusieurs fois

et pis y'a ces mots qu'il m'a laissé juste avant de partir et qui font que je me sentirai coupable toute ma vie je pense :)

mais merci q uand meme d'avoir essayer de me convaincre

ze t'adore aussi ma chtite inola :)


 
BarJaC
BarJaC
01-06-04 à 15:24

Live and let die

Chère Choupi,

Le suicide est un acte terrible, l’ultime recours de celui pour qui la vie est devenue un enfer au delà des limites du supportable. Parce qu’il est un choix, celui de la mort, il impose le respect. Pour les proches, à ce respect s’ajoute bien souvent, outre la douleur, la surprise et la culpabilité.

Ta culpabilité, tout à fait naturelle, s’appuie sur l’hypothèse suivante : tu aurais pu faire quelque chose, éviter à Fabian une fin si terrible. Tu le dis toi-même : « si j’avais pris le temps de l’écouter, si j’avais su voir qu’il n’en pouvait plus, il ne serait sûrement pas parti et il serait toujours mon ami aujourd’hui ». Permets-moi de te dire que tu te trompes. Fabian t’aimait, Fabian a mis fin à ses jours parce qu’il lui semblait que continuer de vivre dans un monde où il ne serait pas ton petit ami ne valait pas le coup. Il est probable qu’il t’aimait beaucoup, d’un amour passionné, au point de ne plus voir que toi. Et que, privé de toi, il ne voyait tout simplement plus rien qui justifiât qu’il continue sa route. Es-tu responsable de cela ? Non. Qui est responsable de cela ? Fabian. Ou plus exactement la faiblesse de Fabian.

La nature fait les individus forts ou faibles. Parfois, elle le fait si faibles que leur survie relèverait simplement du miracle. Il suffit de remonter quelques siècles en arrière dans le temps pour retrouver une mortalité infantile très élevée. Il me semble qu’au Moyen-Age, plus d’un enfant sur deux mourait avant l’âge de deux ans (je n’ai pas les chiffres exacts, mais ils étaient très impressionnants). Pourquoi, alors, certains enfants parvenaient-ils à l’âge adulte, et d’autre non ? Qui tenir pour responsable de toutes ces morts ? Personne. Ou « la vie », ce qui revient au même. Il est dans les lois de la nature, ces lois qui font que les membres des troupeaux les plus faibles sont les premiers dévorés par les prédateurs, que certains naissent plus faibles que d’autres. De nos jours, l’absence de menaces extérieures (résultant des progrès sanitaires, médicaux, techniques, etc.) fait que la constitution physique et l’intellect ont chez chacun ou presque un niveau largement suffisant pour survivre. En comparaison, la mortalité infantile est, dans nos pays développés, très faible. Nous nous sommes largement protégés contre les menaces extérieures qui pesaient sur nous, telles que les maladies, la famine, le crime... Restent encore les accidents de la route et les suicides, qui sont si je ne m’abuse les deux facteurs principaux de mort violente aujourd’hui.

Pourquoi se suicide-t-on ? Est-ce simplement parce qu’une fille que l’on aime nous refuse son amour ? Non. Si c’était le cas, le taux de suicide serait terrifiant : chaque amoureux/se dont les avances sont rejetées mettrait fin à ses jours ! Fort heureusement, ce n’est pas le cas. Dis-toi bien que dans la situation de Fabian, 99 types sur 100 auraient accusé le coup, puis tourné la page. Mais, sur les cent, il en reste un, un qui sera trop faible, un qui aimera trop passionnément, et que son amour étouffera pour de bon. Et cela signifie qu’il y aura aussi une fille dans l’histoire qui aura à vivre ça, bien qu’elle n’y soit pour rien. Tu n’as pas eu de chance, c’est tombé sur toi. Mais tu n’as pas tué Fabian. La nature, la vie, a tué Fabian parce qu’elle l’a fait plus passionné que d’autres sans lui donner la force pour supporter sa passion. Personne n’est responsable de cela.

Il faut bien te dire une chose : une fois Fabian amoureux de toi, tu ne pouvais plus rien faire pour lui. Tu lui aurais parlé, tu l’aurais écouté, et ça n’aurait rien changé. Tu aurais pu être la plus compréhensive des filles, la plus attentionnée, tu n’aurais pas pu lui ôter sa douleur. La douleur est un fardeau qui se porte seul, c’est ainsi. Les meilleurs des amis eux-mêmes n’y peuvent rien. Ne te dis pas que tu aurais pu faire plus, ou faire mieux. Quoique tu aies fait, tu aurais quand même trouvé mille choses à te reprocher. Quand on se sent coupable, peu importe comment on a agi, on ne se donnera jamais raison.

Fabian voulait ton amour, rien d’autre. Ton amitié n’aurait jamais répondu à ses attentes. La seule chose que tu pouvais faire pour lui aurait été de l’aimer autant qu’il t’aimait. Mais ce n’est pas une chose que l’on peut se forcer à faire. On aime, ou on n’aime pas. Tu sais comme moi que l’amour réciproque est rare. Pas rare au point de ne jamais le trouver, mais rare au point qu’il faut souvent essuyer plusieurs échecs avant cela. C’est un chemin que nous empruntons tous. Certains — Dieu merci ils sont une minorité — n’arrivent pas au bout de ce chemin. Et ni toi, ni personne, n’aurait pu y changer quoi que ce soit. Peut-être, oui, la nature est cruelle. Mais ce n’est pas à nous de la juger, ni d’essayer de payer pour elle, je crois.

Maintenant, est-ce que tu aurais pu empêcher Fabian de t’aimer ? Cela t’aurait demandé une expérience que tu n’avais sans doute pas à l’époque. Il t’aurait fallu savoir que certains types peuvent aimer au point de se laisser mourir, qu’il faut essayer de les empêcher de nourrir des espoirs trop grands, l’empêcher de te voir, ne pas te donner à lui, etc. Je doute que personne n’en ait été capable dans ta situation. Nous sommes à un âge où il faut essayer, où il faut prendre le risque d’aimer, de se laisser aimer, et je pense que tu as très bien agi en le laissant t’aimer un peu. Dis-toi que, même si tu étais parvenue à lui éviter de concevoir un amour trop grand pour toi, tu n’aurais pas pu l’empêcher d’aimer un jour une autre fille qui lui aurait dit non, ni de connaître la même fin tragique.

Choupi, il faut que tu oublies Fabian. Ce qui compte, sur cette planète, ce ne sont pas les morts, ce sont les vivants. Pour ceux-là, on peut encore faire quelque chose. Que cette triste histoire (triste, mais pas si rare que ça, tu sais : j’ai moi aussi un oncle qui n’avait pas mon âge quand il s’est suicidé, très probablement pour une fille) ne te fasse pas culpabiliser inutilement. Je te le dis et te le répète : tu n’es pas responsable de la mort de Fabian. Tu le serais si tu avais pu faire quelque chose qui lui eut épargné cette fin, mais ce n’était pas le cas (je sais que tu penses le contraire au fond de toi, c’est normal, mais tu te trompes).

Enfin, et je terminerai par cela, dis-toi qu’où il est Fabian est plus heureux qu’il ne l’était la veille de sa mort. Et dis-toi que ce baiser que tu lui as donné était une belle chose, peut-être la plus belle de sa courte vie. Dis-toi que ce jour-là, tu as rendu un garçon heureux. Tu as eu raison. Cela a peut-être contribué à le rendre encore plus amoureux de toi, mais ce n’est pas important. Non, je crois que tu as bien agi, que tu as été pour ce pauvre garçon un rayon de soleil. Et que tout ce qui compte, c’est qu’il ait connu, dans sa triste vie, cet instant de bonheur, grâce à toi. Il m’est arrivé d’avoir envie de sauter le pas, moi aussi, pour des filles que j’aimais avec passion et qui ne m’aimaient pas, ou plus. Chiara en était, mais la dernière chose que je lui ai dite, en la serrant dans mes bras avant de la quitter à jamais, — et ce jour-là je ne cesserais de prier pour que mon avion s’écrase — était : « merci pour tout ». Les derniers mots que t’a envoyés Fabian étaient peut-être destinés à te faire culpabiliser, mais s’il t’aimait vraiment, au moment du départ, il n’aura eu pour toi que reconnaissance. « Merci pour les bons moments que tu m’as donnés de vivre » Voilà probablement ce qu’auront été les dernières pensées de Fabian. A l’heure du dernier bilan, le malheur ne compte plus, seul compte le bonheur, et on mesure d’autant mieux ce que l’on doit à ceux qui nous y ont conduits.

Va, vis ta vie, Choupi. Si tu veux vraiment faire quelque chose pour Fabian, et ce sera la seule chose que tu pourras faire pour lui, essaie de vivre heureuse. Quand on aime vraiment une femme, on est content de la savoir heureuse, même si ce n’est pas dans nos bras.

En espérant t’avoir aidée à comprendre pourquoi tu n’as pas à culpabiliser,
Et en te rappelant que, si je n’ai pas toujours le temps de lire les blogs, je prends par contre toujours celui de lire les mails qu’on m’envoie (alors n’hésite pas, si tu as le blues),

Une vieille connaissance ;)

Barjac

 
choupinette
choupinette
01-06-04 à 21:24

Re: Live and let die

je sais bien au fond que tu as raison
mais il est vrai que ce n'est jms facile de l'avouer
la douleur fini par s'estomper a force de laisser le temps au temps
mais il arrive encore que les larmes me montent aux yeux
je pense que tout ceci est normale sinon je serai sans coeur et je prefere mourrir plutot que d'etre imperméabiliser au sentiment!
mais j'avoue que ton commentaire m'a fait tres plaisir!
quand au mail je vais avoir un tit pb sachant que je n'ai pas ton adresse lol ;)
demande la mienne a songe pour m'envoyer la tienne si tu ve
gros bisous plein d'étoiles

 
BarJaC
BarJaC
02-06-04 à 11:14

Re: Re: Live and let die

Salut Choupi,

J'ai oublié de préciser que mon adresse était sur ma description joueb. Mais je vais t'éviter d'aller la chercher : barjac@hotpop.com.

Gros bisous à toi aussi !

 


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